Paroles de la chanson Ma Metisse par Pierre Lebelage
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Paroles de la chanson Ma Metisse par Pierre Lebelage
Moi qui passe pourtant
Le plus clair de mon temps
A jouer sans relâche
Les râleurs, les peaux d’vaches
Depuis que cette fille
Coud, de fil en aiguille
De jolies petit’s fleurs
A ma mauvaise humeur
J’ai beau, quand je m’emporte,
Hurler, claquer les portes
Dans l’rôle de l’irascible
Je ne suis plus crédible
Même en forçant, c’est louche
Le plus clair de mon temps
A jouer sans relâche
Les râleurs, les peaux d’vaches
Depuis que cette fille
Coud, de fil en aiguille
De jolies petit’s fleurs
A ma mauvaise humeur
J’ai beau, quand je m’emporte,
Hurler, claquer les portes
Dans l’rôle de l’irascible
Je ne suis plus crédible
Même en forçant, c’est louche
Mon naturel farouche
-C’est à n’plus croire en rien-
J’ai tout du type bien
Ma métisse m’amadoue
Docile à son cœur doux
Mon coeur rude se lisse
Il ne m’est rien qui vaille
Ces cheveux en bataille
Et sa peau pain d’épices
Je dis pas pour autant
Que ça m’empêche un tant
Soit peu de chicaner
Quand je suis mal luné
Ou la dispense encore
Dès qu’on n’est pas d’accord
-C’est à n’plus croire en rien-
J’ai tout du type bien
Ma métisse m’amadoue
Docile à son cœur doux
Mon coeur rude se lisse
Il ne m’est rien qui vaille
Ces cheveux en bataille
Et sa peau pain d’épices
Je dis pas pour autant
Que ça m’empêche un tant
Soit peu de chicaner
Quand je suis mal luné
Ou la dispense encore
Dès qu’on n’est pas d’accord
De me servir hélas
Sa soupe à la grimace
Mais faut-il, c’est couillon,
Se quitter pour de bon
Partir, fier comme un pet
Je me trouve attrapé
Avec ma drôl’ de touche
Sans sa bouch’ sur ma bouche
A mesurer combien
Je n’ai plus goût à rien
Ma métisse m’amadoue
Docile à son cœur doux
Son cœur rude se lisse
Ses attributs m’assaillent
Dans le lit en bataille
Sa soupe à la grimace
Mais faut-il, c’est couillon,
Se quitter pour de bon
Partir, fier comme un pet
Je me trouve attrapé
Avec ma drôl’ de touche
Sans sa bouch’ sur ma bouche
A mesurer combien
Je n’ai plus goût à rien
Ma métisse m’amadoue
Docile à son cœur doux
Son cœur rude se lisse
Ses attributs m’assaillent
Dans le lit en bataille
Je cède à leurs délices
Il faudra bien que sorte
A laisser de la sorte
Nos pinceaux s’emmêler
Un petit sang-mêlé
Une pousse, une épice
Et que pousse et s’immisce
Un nouveau camaïeu
Dans le blanc des aïeux
Mélanger la manille
Au jeu de cett’ famille
Dont je connais par cœur
L’dégoût pour les couleurs
Et tant pis si papa
Il faudra bien que sorte
A laisser de la sorte
Nos pinceaux s’emmêler
Un petit sang-mêlé
Une pousse, une épice
Et que pousse et s’immisce
Un nouveau camaïeu
Dans le blanc des aïeux
Mélanger la manille
Au jeu de cett’ famille
Dont je connais par cœur
L’dégoût pour les couleurs
Et tant pis si papa
D’se savoir chocolat
Derrière son pastis
Nous en fait un’ jaunisse
Ma métisse m’amadoue
Docile à son cœur doux
Mon coeur rude se lisse
Il ne m’est rien qui vaille
Ces cheveux en bataille
Et sa peau pain d’épices
Derrière son pastis
Nous en fait un’ jaunisse
Ma métisse m’amadoue
Docile à son cœur doux
Mon coeur rude se lisse
Il ne m’est rien qui vaille
Ces cheveux en bataille
Et sa peau pain d’épices
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