Paroles de la chanson Quelle Mouche A Pique Meme par Pierre Lebelage
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Paroles de la chanson Quelle Mouche A Pique Meme par Pierre Lebelage
La maison de retraite
Des anciens combattants
N’est plus aussi douce et paisible
Depuis que mémé Berthe
A pris tambour battant
Le gentil bâtiment pour cible
Elle qui de sa vie
N’avait jamais pourtant
Fait la moindre petite vague
La voila qu sévit
Dans un tutu flottant
Les soirs où sa raison divague
Poursuivant Jean, Gilbert ou Guy
D’sa danse de Saint Guy
Des anciens combattants
N’est plus aussi douce et paisible
Depuis que mémé Berthe
A pris tambour battant
Le gentil bâtiment pour cible
Elle qui de sa vie
N’avait jamais pourtant
Fait la moindre petite vague
La voila qu sévit
Dans un tutu flottant
Les soirs où sa raison divague
Poursuivant Jean, Gilbert ou Guy
D’sa danse de Saint Guy
Une cucaracha
Pire que le cha-cha
Une horreur prête à décimer
Ces vieilles gloires de l’armée
Mais quell’ mouche a piqué mémé !
Aïe, aïe, aïe rien n’ l’arrête quand elle danse
Aïe, aïe, aïe se plaint-on dans la résidence
Déjà que, blague à part,
C’est pas de tout repos
Pour ces pauvres vieux militaires
De devoir passer par
D’odieux états grippaux
Sans défenses immunitaires
Maintenant c’est Mémé
Qui tue ces zigotos
Dans une danse douce amère
Finis les macramés
Et les joies du loto
Voici le règne de grand-mère
Persécutant les alanguis
D’sa danse de saint Guy
Un sacré rigaudon
Qui a consumé, pardon,
Le feu capitain’ de Crimée
Un foudre de guerre estimé
Mais Quell’ mouche a piqué mémé !
Aïe, aïe, aïe, Messieurs surtout pas d’imprudence
Aïe, aïe, aïe, ou chacun recevra sa danse
Qui tue ces zigotos
Dans une danse douce amère
Finis les macramés
Et les joies du loto
Voici le règne de grand-mère
Persécutant les alanguis
D’sa danse de saint Guy
Un sacré rigaudon
Qui a consumé, pardon,
Le feu capitain’ de Crimée
Un foudre de guerre estimé
Mais Quell’ mouche a piqué mémé !
Aïe, aïe, aïe, Messieurs surtout pas d’imprudence
Aïe, aïe, aïe, ou chacun recevra sa danse
Eux qui sautaient furieux
Tout armés du pageot
Sabre à la main, prêts à bondir
Aujourd’hui c’est curieux
Ne sont plus du tout chauds
A l’idée de s’fair’ refroidir
Belliqueux convaincus
Décatis et tremblants
Héros de tristes épopées
Qui se torchaient le cul
Du joli drapeau blanc
N’ont jamais tant souhaité la paix
Que face au satané boogie
D’sa danse de Saint Guy
Un fox trot pas banal
Un quadrille infernal
Un truc de taille à dégommer
Plus d’un beau bataillon d’armée
Mais quell’ mouche a piqué Mémé
Aïe aïe aïe les vaincus de toute évidence
Aïe aïe aïe auraient préféré la potence
Aïe aïe aïe comptez pas sur la providence
Aïe aïe aïe tant que Mémé mèn’ra la danse
Un quadrille infernal
Un truc de taille à dégommer
Plus d’un beau bataillon d’armée
Mais quell’ mouche a piqué Mémé
Aïe aïe aïe les vaincus de toute évidence
Aïe aïe aïe auraient préféré la potence
Aïe aïe aïe comptez pas sur la providence
Aïe aïe aïe tant que Mémé mèn’ra la danse
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