Paroles de la chanson Petit Français par Polo
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Paroles de la chanson Petit Français par Polo
Mon grand-père aimait Mireille Mathieu
C’était sa manière de croire en Dieu
On aurait juré qu’il priait devant la télé
Lorsque Mireille Mathieu chantait
Ma grand-mère toujours se levait tôt
Dès six heures, elle était au fourneau
On aurait juré qu’elle cuisinait pour une armée
Sitôt que le réveil sonnait
Moi, j’étais au lit
Dans la chambre du haut
Réveillé par les bruits d’assiettes et les odeurs de veau
C’était sa manière de croire en Dieu
On aurait juré qu’il priait devant la télé
Lorsque Mireille Mathieu chantait
Ma grand-mère toujours se levait tôt
Dès six heures, elle était au fourneau
On aurait juré qu’elle cuisinait pour une armée
Sitôt que le réveil sonnait
Moi, j’étais au lit
Dans la chambre du haut
Réveillé par les bruits d’assiettes et les odeurs de veau
C’était la journée qui commençait
Petit français
Mon grand-père enfilait son paletot
Chaussait ses pantoufles et ses sabots
Il s’était fait esclave de poules et de lapins
Il passait sa vie au jardin
Ma grand-mère attrapait des moineaux
Elle les assommait sur le billot
Puis les alignait dans son frigo pour les manger
Sans autre forme de procès
Moi, j’étais assis
Devant la toile cirée
Petit français
Mon grand-père enfilait son paletot
Chaussait ses pantoufles et ses sabots
Il s’était fait esclave de poules et de lapins
Il passait sa vie au jardin
Ma grand-mère attrapait des moineaux
Elle les assommait sur le billot
Puis les alignait dans son frigo pour les manger
Sans autre forme de procès
Moi, j’étais assis
Devant la toile cirée
Perdu dans les vapeurs du chocolat et du civet
Il y avait des cloches qui sonnaient
Petit français
Les commerçants du bled
Passaient en camionnette
On les entendait klaxonner
À plusieurs kilomètres
Le facteur apportait
Les lettres à la maison
Buvez donc un canon
Ou sont donc mes lunettes
Mon grand-père attrapait du poisson
Préparait ses lignes, ses hameçons
Entre ses gros doigts, le fil de pêche était si fin
Qu’on aurait dit qu’il n’y avait rien
Il y avait des cloches qui sonnaient
Petit français
Les commerçants du bled
Passaient en camionnette
On les entendait klaxonner
À plusieurs kilomètres
Le facteur apportait
Les lettres à la maison
Buvez donc un canon
Ou sont donc mes lunettes
Mon grand-père attrapait du poisson
Préparait ses lignes, ses hameçons
Entre ses gros doigts, le fil de pêche était si fin
Qu’on aurait dit qu’il n’y avait rien
Ma grand-mère passait la serpillière
Elle disait « j’va laver mon par terre »
On aurait juré qu’elle travaillait pour un musée
Tant le sol brillait sous nos pieds
Et moi, je rêvassais
Dans l’odeur de Javel
Au milieu d’un balai de seaux, de linge et de vaisselle
Ivre d’ennui et de propreté
Petit français
Mon grand-père aimait Mireille Mathieu
C’était sa manière de croire en Dieu
On aurait juré qu’il priait devant la télé
Pendant que ma grand-mère dormait
Et puis c’était la fin des émissions
Les bonshommes volants signés Folon
Un bol de tilleul, « allez, au lit ! », et puis plus rien
Jusqu’au lendemain matin
Moi, les yeux grands ouverts
Dormir, j’avais du mal
Écoutant les autos qui filaient sur la nationale
Découpant leurs phares dans les volets
Petit français
Petit français…
Et puis c’était la fin des émissions
Les bonshommes volants signés Folon
Un bol de tilleul, « allez, au lit ! », et puis plus rien
Jusqu’au lendemain matin
Moi, les yeux grands ouverts
Dormir, j’avais du mal
Écoutant les autos qui filaient sur la nationale
Découpant leurs phares dans les volets
Petit français
Petit français…
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