Paroles de la chanson La Légende De La Nonne par Renaud
Auteurs: Dp
Compositeurs: Georges Charles Brassens
Editeurs: Warner Chappell Music France
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Paroles de la chanson La Légende De La Nonne par Renaud
Venez, vous dont l'oeil étincelle,
Pour entendre une histoire encore,
Approchez, je vous dirai celle
De doña Padilla del Flor.
Elle était d'Alanje où s'entassent
Les collines et les halliers
Enfants, voici des boeufs qui passent,
Cachez vos rouges tabliers !
Il est des filles à Grenade,
Il en est à Séville aussi
Qui pour la moindre sérénade
A l'amour demandent merci ;
Il en est que parfois embrassent,
Le soir de hardis cavaliers
Enfants, voici des boeufs qui passent,
Pour entendre une histoire encore,
Approchez, je vous dirai celle
De doña Padilla del Flor.
Elle était d'Alanje où s'entassent
Les collines et les halliers
Enfants, voici des boeufs qui passent,
Cachez vos rouges tabliers !
Il est des filles à Grenade,
Il en est à Séville aussi
Qui pour la moindre sérénade
A l'amour demandent merci ;
Il en est que parfois embrassent,
Le soir de hardis cavaliers
Enfants, voici des boeufs qui passent,
Cachez vos rouges tabliers !
Ce n'est pas sur ce ton frivole
Qu'il faut parler de Padilla,
Car jamais prunelle espagnole
D'un feu plus chaste ne brilla ;
Elle fuyait ceux qui pourchassent
Les filles sous les peupliers
Enfants, voici des boeufs qui passent,
Cachez vos rouges tabliers !
Elle prit le voile à Tolède
Au grand soupir des gens du lieu
Comme si, quand on n'est pas laide,
On avait droit d'épouser Dieu
Peu s'en fallut que ne pleurassent
Les soudards et les écoliers
Enfants, voici des boeufs qui passent,
Ce n'est pas sur ce ton frivole
Qu'il faut parler de Padilla,
Car jamais prunelle espagnole
D'un feu plus chaste ne brilla ;
Elle fuyait ceux qui pourchassent
Les filles sous les peupliers
Enfants, voici des boeufs qui passent,
Cachez vos rouges tabliers !
Elle prit le voile à Tolède
Au grand soupir des gens du lieu
Comme si, quand on n'est pas laide,
On avait droit d'épouser Dieu
Peu s'en fallut que ne pleurassent
Les soudards et les écoliers
Enfants, voici des boeufs qui passent,
Cachez vos rouges tabliers !
Or, la belle à peine cloîtrée,
Amour en son coeur s'installa.
Un fier brigand de la contrée
Vint alors et dit : Me voilà !
Quelquefois les brigands surpassent
En audace les chevaliers.
Enfants, voici des boeufs qui passent,
Cachez vos rouges tabliers !
Il était laid : les traits austères
La main plus rude que le gant ;
Mais l'amour a bien des mystères
Et la nonne aima le brigand
On voit des biches qui remplacent
Leurs beaux cerfs par des sangliers
Enfants, voici des boeufs qui passent,
Or, la belle à peine cloîtrée,
Amour en son coeur s'installa.
Un fier brigand de la contrée
Vint alors et dit : Me voilà !
Quelquefois les brigands surpassent
En audace les chevaliers.
Enfants, voici des boeufs qui passent,
Cachez vos rouges tabliers !
Il était laid : les traits austères
La main plus rude que le gant ;
Mais l'amour a bien des mystères
Et la nonne aima le brigand
On voit des biches qui remplacent
Leurs beaux cerfs par des sangliers
Enfants, voici des boeufs qui passent,
Cachez vos rouges tabliers !
La nonne osa, dit la chronique,
Au brigand par l'enfer conduit,
Aux pieds de sainte Véronique
Donner un rendez-vous la nuit,
A l'heure où les corbeaux croassent
Volant dans l'ombre par milliers
Enfants, voici des boeufs qui passent,
Cachez vos rouges tabliers !
Or quand dans la nef descendue,
La nonne appela le bandit,
Au lieu de la voix attendue,
C'est la foudre qui répondit.
Dieu voulut que ses coups frappassent
Les amants par Satan liés
Enfants, voici des boeufs qui passent,
La nonne osa, dit la chronique,
Au brigand par l'enfer conduit,
Aux pieds de sainte Véronique
Donner un rendez-vous la nuit,
A l'heure où les corbeaux croassent
Volant dans l'ombre par milliers
Enfants, voici des boeufs qui passent,
Cachez vos rouges tabliers !
Or quand dans la nef descendue,
La nonne appela le bandit,
Au lieu de la voix attendue,
C'est la foudre qui répondit.
Dieu voulut que ses coups frappassent
Les amants par Satan liés
Enfants, voici des boeufs qui passent,
Cachez vos rouges tabliers !
Cette histoire de la novice
Saint Ildefonse, abbé, voulut
Qu'afin de préserver du vice
Les vierges qui font leur salut
Les prieurs la racontassent
Dans tous les couvents réguliers.
Enfants, voici des boeufs qui passent,
Cachez vos rouges tabliers !
Cette histoire de la novice
Saint Ildefonse, abbé, voulut
Qu'afin de préserver du vice
Les vierges qui font leur salut
Les prieurs la racontassent
Dans tous les couvents réguliers.
Enfants, voici des boeufs qui passent,
Cachez vos rouges tabliers !
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