Paroles de la chanson La Complainte Des Misérables par Richard Gotainer
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Paroles de la chanson La Complainte Des Misérables par Richard Gotainer
Tant pis, ça ne fait rien, tant pis, nous partirons,
nous quitt'rons le pays pour une vie d'errance.
Nous irons par les routes, traînant nos baluchons,
sous un ciel bas et lourd, dans une plaine immense
Avec mon pauvre père, ma femme et notre enfant,
blottis l'un contre l'autre, dans la vieille carriole,
tirée par un mulet, souffreteux, ahanant,
nous vivrons de pain sec et de l'eau des rigoles
Et quand viendra le jour, où le père harassé
se couch'ra sur le flanc, le manger nous devrons
nous quitt'rons le pays pour une vie d'errance.
Nous irons par les routes, traînant nos baluchons,
sous un ciel bas et lourd, dans une plaine immense
Avec mon pauvre père, ma femme et notre enfant,
blottis l'un contre l'autre, dans la vieille carriole,
tirée par un mulet, souffreteux, ahanant,
nous vivrons de pain sec et de l'eau des rigoles
Et quand viendra le jour, où le père harassé
se couch'ra sur le flanc, le manger nous devrons
Vous aurez du chagrin, mais d'un autre côté,
ça chang'ra des racines et d'la soupe aux chardons
Et puis viendra le temps où j'me mett'rai à boire,
où j'oblig'rai le gosse à attaquer des vieilles,
pour prendre les sous cachés dans leurs boîtes de boudoirs
et me les rapporter pour payer mes bouteilles
Pour payer ses bouteilles, pour payer ses bouteilles…
Et puis au bout du bout, quand on aura plus rien,
on chip'ra des cartons pour construire un bordel,
où je vendrai mon corps aux soldats, aux marins,
pour ach'ter au mouflet, son orange à Noël.
ça chang'ra des racines et d'la soupe aux chardons
Et puis viendra le temps où j'me mett'rai à boire,
où j'oblig'rai le gosse à attaquer des vieilles,
pour prendre les sous cachés dans leurs boîtes de boudoirs
et me les rapporter pour payer mes bouteilles
Pour payer ses bouteilles, pour payer ses bouteilles…
Et puis au bout du bout, quand on aura plus rien,
on chip'ra des cartons pour construire un bordel,
où je vendrai mon corps aux soldats, aux marins,
pour ach'ter au mouflet, son orange à Noël.
Enfin viendra la fin, qui tomb'ra en hiver,
moi, j'aurai la vérole, Papy s'ra à Cochin.
Des sacs poubelle aux pieds, vêtus de serpillières,
nous irons à Fleury, dire bonjour au gamin.
Tout ça, me direz-vous, risque de mal tourner,
mais la mort arriv'ra, pour nous, comme un cadeau.
On trouv'ra nos dépouilles sur le pavé mouillé,
qu'on jett'ra en pâture aux chiens et aux corbeaux.
Notre enfant orphelin…
Ça va, ça va, ça va !
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