Paroles de la chanson L Olivier par Romain Didier
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Paroles de la chanson L Olivier par Romain Didier
Ma mère toute en robe blanche
Si vous saviez
Posa son panier sous les branches
Si vous saviez
C’était un doux soleil couchant
Les ouvriers quittaient le champ
Elle pressait doucement ses hanches
Sous l’olivier
Une racine sous la tête
Si vous saviez
Un lit de feuilles pour couchette
Si vous saviez
Quand j’ai poussé mon premier cri
Ma mère a dit voici le fruit
Le plus bruyant de ma cueillette
Si vous saviez
Posa son panier sous les branches
Si vous saviez
C’était un doux soleil couchant
Les ouvriers quittaient le champ
Elle pressait doucement ses hanches
Sous l’olivier
Une racine sous la tête
Si vous saviez
Un lit de feuilles pour couchette
Si vous saviez
Quand j’ai poussé mon premier cri
Ma mère a dit voici le fruit
Le plus bruyant de ma cueillette
Bel olivier
Je fus un enfant arbricole
Si vous saviez
L’olivier pour préau d’école
Si vous saviez
Sa sève coulait sous mon front
Quand je m’endormais sur son tronc
Jamais il me mettait de colle
Mon olivier
Un matin, dans un bruit féroce
Si vous saviez
La guerre a lancé ses molosses
Si vous saviez
Et dans un déluge de flammes
On entendit hurler des âmes
Prises entre le torse et l’écorce
Je fus un enfant arbricole
Si vous saviez
L’olivier pour préau d’école
Si vous saviez
Sa sève coulait sous mon front
Quand je m’endormais sur son tronc
Jamais il me mettait de colle
Mon olivier
Un matin, dans un bruit féroce
Si vous saviez
La guerre a lancé ses molosses
Si vous saviez
Et dans un déluge de flammes
On entendit hurler des âmes
Prises entre le torse et l’écorce
Des oliviers
Au milieu des arbres en cendre
Si vous saviez
Un seul a continué de tendre
Si vous saviez
Ses branches tordues vers le ciel
Lorsque à son pied saignant des ailes
Un oiseau est venu s’étendre
Sous l’olivier
Tout doucement, l’autre après l’une
Si vous saviez
D’huile j’ai recouvert ses plumes
Si vous saviez
L’a revolé et moi avec
C’est bizarre, il avait le bec
Les yeux perçants et la queue brune
Au milieu des arbres en cendre
Si vous saviez
Un seul a continué de tendre
Si vous saviez
Ses branches tordues vers le ciel
Lorsque à son pied saignant des ailes
Un oiseau est venu s’étendre
Sous l’olivier
Tout doucement, l’autre après l’une
Si vous saviez
D’huile j’ai recouvert ses plumes
Si vous saviez
L’a revolé et moi avec
C’est bizarre, il avait le bec
Les yeux perçants et la queue brune
D’un épervier
Eh bien, c’en était un pardi
Si vous saviez
On venait de tout le pays
Si vous saviez
Le voir défendre chaque olive
Des ongles, des rats et des grives
Lançant des « hourras » ébahis
À l’épervier
Par un petit froid de janvier
Si vous saviez
Ombre sous l’ombre on l’a trouvé
Si vous saviez
Il dort sous un cœur en gravier
Sur un nuage on a gravé
Ici repose l’épervier
Eh bien, c’en était un pardi
Si vous saviez
On venait de tout le pays
Si vous saviez
Le voir défendre chaque olive
Des ongles, des rats et des grives
Lançant des « hourras » ébahis
À l’épervier
Par un petit froid de janvier
Si vous saviez
Ombre sous l’ombre on l’a trouvé
Si vous saviez
Il dort sous un cœur en gravier
Sur un nuage on a gravé
Ici repose l’épervier
De l’olivier
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