Paroles de la chanson Mémoire Vive par Scylla
Chanson manquante pour "Scylla" ? Proposer les paroles
Proposer une correction des paroles de "Mémoire Vive"
Proposer une correction des paroles de "Mémoire Vive"
Paroles de la chanson Mémoire Vive par Scylla
J'suis né un putain de mois d'octobre, sous des vents de folie.
Un p'tit gosse de l'automne, ça explique la mélancolie.
Aussi loin que j' me souvienne, j' me suis senti différent.
Peu souvent j'ai dit je t'aime. Trop souvent j'ai fui les gens.
C'est par le prénom Gilles que l'univers a choisi de m'appeler.
Il paraît que les parents n'ont pas grand-chose à voir là-dedans.
À mes 2 ans et demi j' me retrouve seul avec la madre.
Elle m'offrait en amour ce qu'il nous manquait en argent.
Un p'tit gosse de l'automne, ça explique la mélancolie.
Aussi loin que j' me souvienne, j' me suis senti différent.
Peu souvent j'ai dit je t'aime. Trop souvent j'ai fui les gens.
C'est par le prénom Gilles que l'univers a choisi de m'appeler.
Il paraît que les parents n'ont pas grand-chose à voir là-dedans.
À mes 2 ans et demi j' me retrouve seul avec la madre.
Elle m'offrait en amour ce qu'il nous manquait en argent.
Dieu soit loué ! J'ai connu l'amour d'une mère.
J'ai volé tous mes jouets. Elle m'a jamais vu faire…
J' me suis fait matrixé par Bruxelles. Tu connais déjà l' BX VICE.
Territoire interdit aux U.V.
Mon père, mes petites sœurs, mes cousines vivent en Italie.
Chaque été je buvais cul sec tous ces putain de paysages.
Combien de fois j' me le suis juré ?
J' me suis souvent dit qu' j'irais là-bas finir ma vie.
Dieu soit loué !
J' me revois la nuit dans ces collines aux herbes brulées par le soleil.
En motorino, phares éteints, éclairé par la lune.
J'ai volé tous mes jouets. Elle m'a jamais vu faire…
J' me suis fait matrixé par Bruxelles. Tu connais déjà l' BX VICE.
Territoire interdit aux U.V.
Mon père, mes petites sœurs, mes cousines vivent en Italie.
Chaque été je buvais cul sec tous ces putain de paysages.
Combien de fois j' me le suis juré ?
J' me suis souvent dit qu' j'irais là-bas finir ma vie.
Dieu soit loué !
J' me revois la nuit dans ces collines aux herbes brulées par le soleil.
En motorino, phares éteints, éclairé par la lune.
C'est aussi là-bas qu'j'ai versé le plus de larmes secrètes.
Mais tu l'as jamais su …
Ha oui Dieu soit loué !
Combien se disaient « Pauvre ket ! Ce petit n'est pas très doué… »
Allez niquer vos maîtres !
À l'école j'étais un cancre. C'est ce que ces bâtards pensaient.
Ils m'ont tous fait croire que j'avais le foutu crâne à l'envers.
J'avais pas d'argent mec. Ils portaient tous des marques
Et moi j' portais les sapes oranges et mauves offertes par ma grand-mère.
J' les ai rendu fous ! Comment espérer qu'ils m'aiment ?
J'étais ce casse-couilles du fond d' la classe trop typique !
Mais tu l'as jamais su …
Ha oui Dieu soit loué !
Combien se disaient « Pauvre ket ! Ce petit n'est pas très doué… »
Allez niquer vos maîtres !
À l'école j'étais un cancre. C'est ce que ces bâtards pensaient.
Ils m'ont tous fait croire que j'avais le foutu crâne à l'envers.
J'avais pas d'argent mec. Ils portaient tous des marques
Et moi j' portais les sapes oranges et mauves offertes par ma grand-mère.
J' les ai rendu fous ! Comment espérer qu'ils m'aiment ?
J'étais ce casse-couilles du fond d' la classe trop typique !
Au fond c'est grâce à eux que je finirai haut la main
Par obtenir ces deux masters en droit et sciences politiques.
Dieu merci j'ai pris la plume. J'ai connu la musique.
J'ai toujours fait c' que j'aime.
Quitte à rester hors normes.
Aujourd'hui j'ai la putain d'chance d'avoir ce public.
Mon art est imprévisible, ouais,
Mais ils suivent d'abord l'homme.
Des freestyles dans les caves jusqu'aux salles les plus grandes.
BX VIBES, à la VICE, clips aux 4 coins du monde.
J'ai connu la fraternité pure, les années passent
Mais tout c' qui porte la marque de la vérité dure.
Par obtenir ces deux masters en droit et sciences politiques.
Dieu merci j'ai pris la plume. J'ai connu la musique.
J'ai toujours fait c' que j'aime.
Quitte à rester hors normes.
Aujourd'hui j'ai la putain d'chance d'avoir ce public.
Mon art est imprévisible, ouais,
Mais ils suivent d'abord l'homme.
Des freestyles dans les caves jusqu'aux salles les plus grandes.
BX VIBES, à la VICE, clips aux 4 coins du monde.
J'ai connu la fraternité pure, les années passent
Mais tout c' qui porte la marque de la vérité dure.
J'ai la putain d' chance d'être père.
De savoir ce que c'est d'aimer sans la moindre condition
Au point que l'espace et le temps finissent par être écrasés.
J'ai vu les personnes que j'ai l' plus aimées rendre leur dernier souffle devant moi
Et dans leurs yeux, j'ai vu qu'ils n'allaient pas mourir mais juste déménager.
Juste déménager….
Ma mère a sûrement voulu trop bien faire les choses.
Elle est partie un 14 février. Depuis là-haut sur son parterre de roses
Elle m'envoie de sa force every day
J' me souviens être entré seul dans son appartement vide.
Avoir plongé mon visage dans l'odeur de ses vêtements.
De savoir ce que c'est d'aimer sans la moindre condition
Au point que l'espace et le temps finissent par être écrasés.
J'ai vu les personnes que j'ai l' plus aimées rendre leur dernier souffle devant moi
Et dans leurs yeux, j'ai vu qu'ils n'allaient pas mourir mais juste déménager.
Juste déménager….
Ma mère a sûrement voulu trop bien faire les choses.
Elle est partie un 14 février. Depuis là-haut sur son parterre de roses
Elle m'envoie de sa force every day
J' me souviens être entré seul dans son appartement vide.
Avoir plongé mon visage dans l'odeur de ses vêtements.
J' me souviens m'être écroulé au sol, anéanti.
L'enfant qu'on a inhumé en soi n'meurt jamais vraiment.
J'y repense souvent. Crois-moi j' m'en souviens bien.
Des couchers de soleil rouge sang sur l'océan indien.
L'odeur que prend l'air au Sahara quand les vents tournent.
Le silence des églises. Les muezzins d'Istanbul.
J' me souviens de tout c'qui m'a laissé sans mot.
Chacun de vos sourires, de vos couteaux dans l' dos.
Chacun de ces fantômes qui me servaient d'amis.
Qui venaient en scred pour allumer ma télé la nuit.
L'enfant qu'on a inhumé en soi n'meurt jamais vraiment.
J'y repense souvent. Crois-moi j' m'en souviens bien.
Des couchers de soleil rouge sang sur l'océan indien.
L'odeur que prend l'air au Sahara quand les vents tournent.
Le silence des églises. Les muezzins d'Istanbul.
J' me souviens de tout c'qui m'a laissé sans mot.
Chacun de vos sourires, de vos couteaux dans l' dos.
Chacun de ces fantômes qui me servaient d'amis.
Qui venaient en scred pour allumer ma télé la nuit.
Je connais ma chance. S'il faut mourir demain, j' suis prêt.
Je m'abandonne à ce que les cieux m' destinent.
J' me souviens d' ce fameux soir d'automne à 22 ans
Où j'ai acquis la certitude définitive que Dieu existe.
G.I.L
J' me souviens de tout.
Dieu soit loué.
Imani the Dog.
Kendo.
Dieu soit loué.
J' me souviens de tout. Jusqu'au moindre petit détail.
Mais quelques fois j'doute.
Est-ce que tout ça était réel ?
Je m'abandonne à ce que les cieux m' destinent.
J' me souviens d' ce fameux soir d'automne à 22 ans
Où j'ai acquis la certitude définitive que Dieu existe.
G.I.L
J' me souviens de tout.
Dieu soit loué.
Imani the Dog.
Kendo.
Dieu soit loué.
J' me souviens de tout. Jusqu'au moindre petit détail.
Mais quelques fois j'doute.
Est-ce que tout ça était réel ?
J' me souviens de tout.
Du moins c'est ce qui me semblait.
Ces derniers temps j'doute.
Y a-t-il des souvenirs implantés ?
VII.IX.XII"
Du moins c'est ce qui me semblait.
Ces derniers temps j'doute.
Y a-t-il des souvenirs implantés ?
VII.IX.XII"
Paroles.net dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la Société des Editeurs et Auteurs de Musique (SEAM)