Paroles de la chanson France lune par Serge Reggiani
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Paroles de la chanson France lune par Serge Reggiani
Personne n'en a jamais rien su
J'étais ficelé sur ma chaise
Dans la première fusée française
Partant pour la lune ci-dessus
Moi j'étais le seul volontaire
Les deux autres étaient militaires
Et je sais qu'ils étaient punis
Vous m'frez quat' jours dans l'infini
5 -- 4 -- 3 -- 2 -- 1 -- 0
Et alors ! Ils répétaient bêtement 'zéro'
Zéro, zéro, allez, allez
Mais la fusée avait calée
Et fumait sur son braséro
Dans mon casque en forme de bulle
J'entendais leur conciliabule
J'étais ficelé sur ma chaise
Dans la première fusée française
Partant pour la lune ci-dessus
Moi j'étais le seul volontaire
Les deux autres étaient militaires
Et je sais qu'ils étaient punis
Vous m'frez quat' jours dans l'infini
5 -- 4 -- 3 -- 2 -- 1 -- 0
Et alors ! Ils répétaient bêtement 'zéro'
Zéro, zéro, allez, allez
Mais la fusée avait calée
Et fumait sur son braséro
Dans mon casque en forme de bulle
J'entendais leur conciliabule
Ne bougez pas de la capsule
On va vérifier la formule
5 -- 4 -- 3 -- 2 -- 1 -- 0
Et alors ! Dans une espèce d'éternuement
Nous voilà parti pour là-haut
Et je voyais par mon hublot
Des champs de blé au firmament
Des jeunes filles, des bicyclettes
Et des rivières inconnues
Qu'elle était belle la planète
Où je n'étais jamais venu
0 -- 0 -- 0 -- 0 --0
Et alors ! Je vois la lune alors, alors
J'leur racontais toujours zéro
Je me sentais soudain très seul
Mes deux copains faisaient la gueule
On va vérifier la formule
5 -- 4 -- 3 -- 2 -- 1 -- 0
Et alors ! Dans une espèce d'éternuement
Nous voilà parti pour là-haut
Et je voyais par mon hublot
Des champs de blé au firmament
Des jeunes filles, des bicyclettes
Et des rivières inconnues
Qu'elle était belle la planète
Où je n'étais jamais venu
0 -- 0 -- 0 -- 0 --0
Et alors ! Je vois la lune alors, alors
J'leur racontais toujours zéro
Je me sentais soudain très seul
Mes deux copains faisaient la gueule
Personne n'en a jamais rien su
Ces messieurs dames étaient déçus
Car à mille mètres dans mon cosmos
J'avais photographié la Bauce
Je suis retombé sur la terre
Ils m'ont dit « tachez de vous taire »
Ne parlez pas des coqu'liquos
Des oiseaux ni des ruisseaux
Oubliez vite vos conquêtes
Vos jeunes filles, vos bicyclettes
Et nous dirons, mine de rien
Qu'on avait envoyé un chien
Rentrez chez vous et sans rancune
On n'vous demand'ra plus la lune
Ces messieurs dames étaient déçus
Car à mille mètres dans mon cosmos
J'avais photographié la Bauce
Je suis retombé sur la terre
Ils m'ont dit « tachez de vous taire »
Ne parlez pas des coqu'liquos
Des oiseaux ni des ruisseaux
Oubliez vite vos conquêtes
Vos jeunes filles, vos bicyclettes
Et nous dirons, mine de rien
Qu'on avait envoyé un chien
Rentrez chez vous et sans rancune
On n'vous demand'ra plus la lune
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