Paroles de la chanson Gladys par Serge Reggiani
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Paroles de la chanson Gladys par Serge Reggiani
Il l'a vue descendre du vingt-deux bis
La lionne aux yeux fendus, myosotis
La salope, la vendue, la Gladys
Que tous ses matins maudissent
Elle s'est engouffrée soudain dans la Buick
La moto n'était pas loin, rue Lepic
Joe a démarré comme un hystérique
À revers du sens unique
Boulevard des Maréchaux ça hurlait
Gladys et sa Buick et Joe sa Harley
La vie, la vitesse, les dessoudaient
Les saoulaient
Et courir, courir jusqu'à mourir
La lionne aux yeux fendus, myosotis
La salope, la vendue, la Gladys
Que tous ses matins maudissent
Elle s'est engouffrée soudain dans la Buick
La moto n'était pas loin, rue Lepic
Joe a démarré comme un hystérique
À revers du sens unique
Boulevard des Maréchaux ça hurlait
Gladys et sa Buick et Joe sa Harley
La vie, la vitesse, les dessoudaient
Les saoulaient
Et courir, courir jusqu'à mourir
Jusqu'à se précéder d'un pas
Et courir, courir de peur en pire
Mourir ou pas
À la porte Clignancourt
Elle a fait brusquement un demi-tour
Ça chauffait la banlieue qui tout autour
Étouffait, les suivait d'un œil mauvais
Après l' marché aux puces
La Buick a évité un autobus
En tout cas Joe a mis des gaz en plus
À Bichat elle allait payer tout ça, nom de Dieu !
Tous les souvenirs en vrac qui reviennent
Gladys dans les bras de Jack, rue de Vienne
Un micheton qui roule un mac
Et courir, courir de peur en pire
Mourir ou pas
À la porte Clignancourt
Elle a fait brusquement un demi-tour
Ça chauffait la banlieue qui tout autour
Étouffait, les suivait d'un œil mauvais
Après l' marché aux puces
La Buick a évité un autobus
En tout cas Joe a mis des gaz en plus
À Bichat elle allait payer tout ça, nom de Dieu !
Tous les souvenirs en vrac qui reviennent
Gladys dans les bras de Jack, rue de Vienne
Un micheton qui roule un mac
Ça dégénère dans la haine, forcément
Et courir, courir jusqu'à mourir
Jusqu'à se précéder d'un pas
Et courir, courir de peur en pire
Mourir ou pas
Elle a pris sur le périph' la Défense
Joe fonçait comme un shérif de l'enfance
Son orgueil sortait ses griffes. Sa souffrance
Exaspérait sa violence
Elle a, se voyant suivie,
Fait le tour du bitume, des parvis
Des détours
Elle a lancé un défi sombre et sourd
Au motard fou de l'amour, le con !
Et courir, courir jusqu'à mourir
Jusqu'à se précéder d'un pas
Et courir, courir de peur en pire
Mourir ou pas
Elle a pris sur le périph' la Défense
Joe fonçait comme un shérif de l'enfance
Son orgueil sortait ses griffes. Sa souffrance
Exaspérait sa violence
Elle a, se voyant suivie,
Fait le tour du bitume, des parvis
Des détours
Elle a lancé un défi sombre et sourd
Au motard fou de l'amour, le con !
À Nanterre, le couchant dans les yeux
Il a percuté d' plein champ l'auto bleue
Dans un cri, ont dit les gens, d'amour, de rage et d'adieu
Et courir, courir jusqu'à mourir
Jusqu'à se précéder d'un pas
Et courir, courir de peur en pire
Mourir ou pas
Et courir, courir jusqu'à mourir
Jusqu'à se dépasser d'un pas
Et courir, courir de peur en pire
Mourir... là !
Il a percuté d' plein champ l'auto bleue
Dans un cri, ont dit les gens, d'amour, de rage et d'adieu
Et courir, courir jusqu'à mourir
Jusqu'à se précéder d'un pas
Et courir, courir de peur en pire
Mourir ou pas
Et courir, courir jusqu'à mourir
Jusqu'à se dépasser d'un pas
Et courir, courir de peur en pire
Mourir... là !
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