Paroles de la chanson Le boulevard du crime par Serge Reggiani
Chanson manquante pour "Serge Reggiani" ? Proposer les paroles
Proposer une correction des paroles de "Le boulevard du crime"
Proposer une correction des paroles de "Le boulevard du crime"
Paroles de la chanson Le boulevard du crime par Serge Reggiani
Le passé passe en diorama
De l'avant-cinéma
Sur fond pâle d'oubli
Le faisceau des lanternes magiques
Éphémère et tragique
Hante nos insomnies
Aux terrasses du boulevard du Crime
Se mélangent assassins et victimes
Debureau sur le film noir du temps
Traîne son masque blanc
Le silence applaudit
Et la vie joue sur un limonaire
La rengaine ordinaire
De la mélancolie
On peut voir au Café Anglais
De l'avant-cinéma
Sur fond pâle d'oubli
Le faisceau des lanternes magiques
Éphémère et tragique
Hante nos insomnies
Aux terrasses du boulevard du Crime
Se mélangent assassins et victimes
Debureau sur le film noir du temps
Traîne son masque blanc
Le silence applaudit
Et la vie joue sur un limonaire
La rengaine ordinaire
De la mélancolie
On peut voir au Café Anglais
De faux enfants de Lamartine
Rêver en couples et en couplets
Railler gandins et gourgandines
Voici Musset, voici Nerval
Qui noient leurs chansons dans l'alcool
Pour enterrer le carnaval
Sans inventer le music-hall
Le passé passe en diorama
De l'avant-cinéma
Sur fond rouge de sang
Et Daumier, de son fusain cruel
Croque un roi des ruelles
Anonyme et passant
Sur la scène du boulevard du Crime
Ouvriers et bourgeois font la frime
Les vedettes sont des figurants
Qui ne sortent du rang
Rêver en couples et en couplets
Railler gandins et gourgandines
Voici Musset, voici Nerval
Qui noient leurs chansons dans l'alcool
Pour enterrer le carnaval
Sans inventer le music-hall
Le passé passe en diorama
De l'avant-cinéma
Sur fond rouge de sang
Et Daumier, de son fusain cruel
Croque un roi des ruelles
Anonyme et passant
Sur la scène du boulevard du Crime
Ouvriers et bourgeois font la frime
Les vedettes sont des figurants
Qui ne sortent du rang
Que le temps d'un frisson
Monsieur Prudhomme, enrichissez-vous !
L'homme a besoin de sous
Comme l'âne de son
Le passé passe en diorama
De l'avant-cinéma
Sur fond pâle d'oubli
Le faisceau des lanternes magiques
Éphémère et tragique
Hante nos insomnies
Dans sa chambre du boulevard du Crime
Alphonsine aux camélias se grime
Et le Tout-Paris tousse avec elle
L'ombre de son ombrelle
A un parfum de deuil
Courtisanes, viveuses, mes sœurs
Dans les bras des danseurs
Monsieur Prudhomme, enrichissez-vous !
L'homme a besoin de sous
Comme l'âne de son
Le passé passe en diorama
De l'avant-cinéma
Sur fond pâle d'oubli
Le faisceau des lanternes magiques
Éphémère et tragique
Hante nos insomnies
Dans sa chambre du boulevard du Crime
Alphonsine aux camélias se grime
Et le Tout-Paris tousse avec elle
L'ombre de son ombrelle
A un parfum de deuil
Courtisanes, viveuses, mes sœurs
Dans les bras des danseurs
La mort vous fait de l’œil
Petit Gavroche, m'entends-tu ?
Viens nous rejoindre, on a perdu
Le général Lamarck et on
Va l'enterrer au Panthéon
Petit Gavroche ou Enjolras
Faut que ça passe ou que ça casse !
Et si ça casse, t'en fais pas
Le cerisier refleurira
Le passé tourne comme un mélo
Avec des trémolos
Sur rouleau imprimé
Sur le velours brûlant du grand Seize
La jeunesse française
Fait semblant de s'aimer
Au couchant, sur le boulevard du Crime
Petit Gavroche, m'entends-tu ?
Viens nous rejoindre, on a perdu
Le général Lamarck et on
Va l'enterrer au Panthéon
Petit Gavroche ou Enjolras
Faut que ça passe ou que ça casse !
Et si ça casse, t'en fais pas
Le cerisier refleurira
Le passé tourne comme un mélo
Avec des trémolos
Sur rouleau imprimé
Sur le velours brûlant du grand Seize
La jeunesse française
Fait semblant de s'aimer
Au couchant, sur le boulevard du Crime
Flânent les amours illégitimes
Vigny flirte avec Marie Dorval
Hugo, sous son fanal
Voit Juliette Drouet
Arletty dit "Fenêtre sur cour
C'est si simple, l'amour
Et le reste est muet"
Une ingénue romanichelle
Fleur de treize ans
Nommée Rachel
Commence un destin fulgurant
En fredonnant "Le Juif errant"
Paris a pris les clés d'Alger
Le lys fleurit au potager
À l'aube, un enfant de sept ans
Vers l'atelier part en chantant
Vigny flirte avec Marie Dorval
Hugo, sous son fanal
Voit Juliette Drouet
Arletty dit "Fenêtre sur cour
C'est si simple, l'amour
Et le reste est muet"
Une ingénue romanichelle
Fleur de treize ans
Nommée Rachel
Commence un destin fulgurant
En fredonnant "Le Juif errant"
Paris a pris les clés d'Alger
Le lys fleurit au potager
À l'aube, un enfant de sept ans
Vers l'atelier part en chantant
Le passé passe en diorama
De l'avant-cinéma
Sur fond pâle d'oubli
Le faisceau des lanternes magiques
Éphémère et tragique
Hante nos insomnies
Sur l'asphalte du boulevard du Crime
Une minette mange un ice-cream
Il ne sait plus, le vieux Debureau
S'il est Jean-Louis Barrault
Ou le Spleen de Paris
Et la vie joue sur un limonaire
La rengaine ordinaire
De la mélancolie
De l'avant-cinéma
Sur fond pâle d'oubli
Le faisceau des lanternes magiques
Éphémère et tragique
Hante nos insomnies
Sur l'asphalte du boulevard du Crime
Une minette mange un ice-cream
Il ne sait plus, le vieux Debureau
S'il est Jean-Louis Barrault
Ou le Spleen de Paris
Et la vie joue sur un limonaire
La rengaine ordinaire
De la mélancolie
Paroles.net dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la Société des Editeurs et Auteurs de Musique (SEAM)