Paroles de la chanson - 30 par Simia
Paroles de la chanson - 30 par Simia
Oh, Slim, Yaska, -30, il fait -30, mes mains tremblent, skrt
[ Yaska] (x2)
(C'est dur)
D'avancer sur le droit chemin sans zigzag
Dans le labo à la recherche de la science exacte
(Dur)
D'avancer sur le droit chemin sans zigzag
Dans le labo à la recherche de la science exacte
Mes mains tremblent, mais ce n'est pas la Parkinson
Il fait moins trente, va dire à tes reufs qu'il ne faut pas qu'ils sortent
[ Yaska] (x2)
(C'est dur)
D'avancer sur le droit chemin sans zigzag
Dans le labo à la recherche de la science exacte
(Dur)
D'avancer sur le droit chemin sans zigzag
Dans le labo à la recherche de la science exacte
Mes mains tremblent, mais ce n'est pas la Parkinson
Il fait moins trente, va dire à tes reufs qu'il ne faut pas qu'ils sortent
[Simia]
J’écris le soir, le projet sort à l’aube
J’ai pas le temps de plaire aux ados, je laisse ça à d'autres le noir c’est mon el dorado
Le présent pue
Les dernières heures c’était le préambule
Personne n’imagine où j’déambule
Le carnet déborde de grosses ratures
C’est ça d’être l’unique prophète qui n’a pas ghostwriter
Portez vos toasts ailleurs, ici les bouteilles s’éclatent en trinquant des crânes
Les passe-temps s’étalent entre alcool et crack,
Là où les indigènes sont des indigents, des sous-hommes
Pour ceux quoi voient les sous comme l’égal des gens
J’écris le soir, le projet sort à l’aube
J’ai pas le temps de plaire aux ados, je laisse ça à d'autres le noir c’est mon el dorado
Le présent pue
Les dernières heures c’était le préambule
Personne n’imagine où j’déambule
Le carnet déborde de grosses ratures
C’est ça d’être l’unique prophète qui n’a pas ghostwriter
Portez vos toasts ailleurs, ici les bouteilles s’éclatent en trinquant des crânes
Les passe-temps s’étalent entre alcool et crack,
Là où les indigènes sont des indigents, des sous-hommes
Pour ceux quoi voient les sous comme l’égal des gens
Tu vois je suis descendu des cimes, Slim continue
Je côtoie des victimes étendues sur d’autres continents Compte tenu de la distance, j’agrandis mon territoire
J’parle de ceux pour qui le succès est dérisoire
Le ventre vide, du lundi au vendredi
Ici on peut communiquer son malheur sans s’le dire
[ Yaska] (x2)
(C'est dur)
D'avancer sur le droit chemin sans zigzag
Dans le labo à la recherche de la science exacte
(Dur)
D'avancer sur le droit chemin sans zigzag
Dans le labo à la recherche de la science exacte
Je côtoie des victimes étendues sur d’autres continents Compte tenu de la distance, j’agrandis mon territoire
J’parle de ceux pour qui le succès est dérisoire
Le ventre vide, du lundi au vendredi
Ici on peut communiquer son malheur sans s’le dire
[ Yaska] (x2)
(C'est dur)
D'avancer sur le droit chemin sans zigzag
Dans le labo à la recherche de la science exacte
(Dur)
D'avancer sur le droit chemin sans zigzag
Dans le labo à la recherche de la science exacte
Mes mains tremblent, mais ce n'est pas la Parkinson
Il fait moins trente, va dire à tes reufs qu'il ne faut pas qu'ils sortent
[Simia]
Je comptais la vie en heures, ici je la compte en celsius
On convoite un abri-bus comme tu contemples une Lexus
Ciel, suis-je bête ? J’vis sur un paramètre parallèle
Faudrait descendre la barre pour qu’ils finissent par l’admettre
C’est pas la même science, on additionne des valeurs négatives
Pourtant les chances de s’élever diminuent
À -30, j’en vois s’allonger à demi-nu,
Avant que les menottes claquent, à chaque bouffée de crack grimpe la chaleur des captifs
Rien n'a changé, tu vois ce que je veux dire ou quoi
Dans Les mustangs, les cowboys chassent encore les iroquois
L’histoire se suspend, figée par le froid
Pour essayer d'en vivre d’autres, certains vont dealer tard le soir
C’est rare de voir le ciel au sous-sol
Soit c’est le meurtre ici soit c’est le suicide
Y’a qu’avec l’argent qu’on choisit ses soucis
L’âme s’envole vite si elle est aussi seule
[ Yaska] (x2)
Avant que les menottes claquent, à chaque bouffée de crack grimpe la chaleur des captifs
Rien n'a changé, tu vois ce que je veux dire ou quoi
Dans Les mustangs, les cowboys chassent encore les iroquois
L’histoire se suspend, figée par le froid
Pour essayer d'en vivre d’autres, certains vont dealer tard le soir
C’est rare de voir le ciel au sous-sol
Soit c’est le meurtre ici soit c’est le suicide
Y’a qu’avec l’argent qu’on choisit ses soucis
L’âme s’envole vite si elle est aussi seule
[ Yaska] (x2)
(C'est dur)
D'avancer sur le droit chemin sans zigzag
Dans le labo à la recherche de la science exacte
(Dur)
D'avancer sur le droit chemin sans zigzag
Dans le labo à la recherche de la science exacte
Mes mains tremblent, mais ce n'est pas la Parkinson
Il fait moins trente, va dire à tes reufs qu'il ne faut pas qu'ils sortent
[Simia]
C’est la même histoire que les ancêtres affrontèrent
Qu’ils t’enferment dans une réserve, ou te renvoient à la frontière
Les mêmes affronts de Montréal à Paris XIII
D'avancer sur le droit chemin sans zigzag
Dans le labo à la recherche de la science exacte
(Dur)
D'avancer sur le droit chemin sans zigzag
Dans le labo à la recherche de la science exacte
Mes mains tremblent, mais ce n'est pas la Parkinson
Il fait moins trente, va dire à tes reufs qu'il ne faut pas qu'ils sortent
[Simia]
C’est la même histoire que les ancêtres affrontèrent
Qu’ils t’enferment dans une réserve, ou te renvoient à la frontière
Les mêmes affronts de Montréal à Paris XIII
Certains prient, certains les soignent par l’ivresse
Quel espoir il te reste ? Ils ont brûlé les dieux quatre par quatre
J’vois encore des croix enflammées par le KKK
On écrit sur papier blanc, dehors c’est réel Trayvon l’avait prise bien avant que parte la balle
On partage pas le podium mais la fosse est commune
La misère aime la compagnie
À qui profite le pardon quand la faute est commise ?
À l’aube, on inverse les rôles, ouais la chose est promise
Marre d’écrire les mêmes drames
Avec tous nos disparus, j’pense que le Jardin d’Eden crame
Quel espoir il te reste ? Ils ont brûlé les dieux quatre par quatre
J’vois encore des croix enflammées par le KKK
On écrit sur papier blanc, dehors c’est réel Trayvon l’avait prise bien avant que parte la balle
On partage pas le podium mais la fosse est commune
La misère aime la compagnie
À qui profite le pardon quand la faute est commise ?
À l’aube, on inverse les rôles, ouais la chose est promise
Marre d’écrire les mêmes drames
Avec tous nos disparus, j’pense que le Jardin d’Eden crame
Marre d’écrire les mêmes drames
Avec tous nos disparus, j’pense que le Jardin d’Eden crame
Avec tous nos disparus, j’pense que le Jardin d’Eden crame
Paroles.net dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la Société des Editeurs et Auteurs de Musique (SEAM)
