Paroles de la chanson Depêche à la ligne par Soldat Louis
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Paroles de la chanson Depêche à la ligne par Soldat Louis
Au plus claire des sombres nuits
Quand le rêve n'est pas trop de la partie
On les pêche à la ligne
Un genre de spleen de marins
Un cœur de satin
Même les vagues sont endormies
Les machines osent à peine faire du bruit
Pour qu'nos brunes sous la bruine
Amène ses lignes au matin
Elles s’inquiètent d'un rien
Bien sur on n'leur dit pas tout
Si on gèle, si on tremble de partout
Si parfois on se signe
Quand le rêve n'est pas trop de la partie
On les pêche à la ligne
Un genre de spleen de marins
Un cœur de satin
Même les vagues sont endormies
Les machines osent à peine faire du bruit
Pour qu'nos brunes sous la bruine
Amène ses lignes au matin
Elles s’inquiètent d'un rien
Bien sur on n'leur dit pas tout
Si on gèle, si on tremble de partout
Si parfois on se signe
On se résigne au grand bain
On fait moins les malins
Vu qu'on leur cache nos blessures
On ne cause pas non plus de nos lectures
Vahinés épinglées, façon boucher et alors
C'est leurs corps les plus forts
Dieu de clémence
D'ici, de n'importe où on s'en fout
On vous demande, d'veiller sur nos p'tits loups
Faut avouer qu'nos âmes penchent
Forcément du côté de ces anges
Qui travaillent à l'usine
Comme les frangines,
Les belles-sœurs
Enfin, pour l'armateur
On fait moins les malins
Vu qu'on leur cache nos blessures
On ne cause pas non plus de nos lectures
Vahinés épinglées, façon boucher et alors
C'est leurs corps les plus forts
Dieu de clémence
D'ici, de n'importe où on s'en fout
On vous demande, d'veiller sur nos p'tits loups
Faut avouer qu'nos âmes penchent
Forcément du côté de ces anges
Qui travaillent à l'usine
Comme les frangines,
Les belles-sœurs
Enfin, pour l'armateur
Certains parlent de fiançailles,
Carrément de familles, de marmailles
Mais que jamais un seul
N'ai pour linceul
Du fer blanc
Pas plus qu'un océan
Dieu de clémence
D'ici, de n'importe où on s'en fout
On vous demande, d'veiller sur nos p'tits loups
Au plus clair des tendres nuits
Le sommeil n'étant pas d'la partie
Ferrées comme à la ligne
Ces quelques lignes de rien
Pour des cœurs tellement loin
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