Paroles de la chanson Rappelle Moi par Soldat Louis
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Paroles de la chanson Rappelle Moi par Soldat Louis
Quand il a proscrit la langue
L'autocrate parisien
Ignorait sans doute que la lande
Ne peut changer d'parfum
Si le vent fait parfois qu'elle tangue
Que rien ne la retient
Ils semblerait bien aussi qu'elle chante
Son éternel refrain
Une mélodie païenne et sacrée
Rebelle et indomptable
Qui nous rappelle par sa fierté
Qu'elle est inaliénable
Peut être pour nous faire retrouver
Les mots irrévocables
Les mots qui disaient la foi la peine
L'Amour la guerre parfois la haine
L'autocrate parisien
Ignorait sans doute que la lande
Ne peut changer d'parfum
Si le vent fait parfois qu'elle tangue
Que rien ne la retient
Ils semblerait bien aussi qu'elle chante
Son éternel refrain
Une mélodie païenne et sacrée
Rebelle et indomptable
Qui nous rappelle par sa fierté
Qu'elle est inaliénable
Peut être pour nous faire retrouver
Les mots irrévocables
Les mots qui disaient la foi la peine
L'Amour la guerre parfois la haine
Rappelle Moi
Qu'il y a comme un défi
Entre eux et moi
C'est loin d'être fini
Rappelle Moi
Si un jour je faiblis
Qu'entre eux et moi
Une frontière s'établit
Histoire d'calmer l'indigène
L'conquistador français
Fait des droits d'l'homme un chant des sirènes
Pour qui résisterait
Le Cortez des temps modernes
N'est pas franchement inquiet
La colonie serait pathogène
Chez certain d'ses sujets
Mais comment faire passer la colère
Aux siècles d'allègeances
On n'peut pas toujours croiser le Fer
Ecrire ses doléances
T'évites une centrale nucléaire
Tu sautes une redevance
Quand sur les côtes du Finistère
Le pétrole fait de la plaisance
Plutôt qu'de vivre sous le joug
D'subir ou d'se cacher
Comme d'autres l'on dit bien avant nous
Viens rejoindre notre armée
N'pas tenter les crocs des loups
Ici on a donné
Annexé puis tenir à genoux
En face c'est un métier
Et qu'une dernière fois on nous entende
Il n'y a plus rien à prendre
On n'peut pas toujours croiser le Fer
Ecrire ses doléances
T'évites une centrale nucléaire
Tu sautes une redevance
Quand sur les côtes du Finistère
Le pétrole fait de la plaisance
Plutôt qu'de vivre sous le joug
D'subir ou d'se cacher
Comme d'autres l'on dit bien avant nous
Viens rejoindre notre armée
N'pas tenter les crocs des loups
Ici on a donné
Annexé puis tenir à genoux
En face c'est un métier
Et qu'une dernière fois on nous entende
Il n'y a plus rien à prendre
Que nos voix se mêlent à la lande
Ici y a des comptes à rendre
Le temps ne compte plus désormais
Avec un peu d'patience
Demain cette terre ne s'ra plus un jouet
Un club de vacances à Mickey
Ici y a des comptes à rendre
Le temps ne compte plus désormais
Avec un peu d'patience
Demain cette terre ne s'ra plus un jouet
Un club de vacances à Mickey
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