Paroles de la chanson Marchand De Cendres par Souleymane Diamanka
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Paroles de la chanson Marchand De Cendres par Souleymane Diamanka
La nuit où je suis tombé dans le piège du marchand de cendres
C'était dans un club de jazz un soir de match en décembre
Et elle était là immobile debout en haut des marches sans descendre
J'ai rompu avec ma timidité comme en m'arrachant des sangles
Et j'ai flotté jusqu'à elle en marchant sur des ombres
Poésie amour même art chant des anges
Si nos souvenirs s'endorment c'est que nos mémoires
Sont des chambres
Je vous raconte celui-ci comme un faux cauchemar sans défendre
C'était dans un club de jazz un soir de match en décembre
Et elle était là immobile debout en haut des marches sans descendre
J'ai rompu avec ma timidité comme en m'arrachant des sangles
Et j'ai flotté jusqu'à elle en marchant sur des ombres
Poésie amour même art chant des anges
Si nos souvenirs s'endorment c'est que nos mémoires
Sont des chambres
Je vous raconte celui-ci comme un faux cauchemar sans défendre
La nuit où je suis tombé dans le piège du marchand de cendres
C'était un beau combat Ali gagnait par KO à la douzième reprise
Et elle était là immobile portant une robe légère comme la brise
De temps en temps
Elle entrouvrait ses lèvres rouges comme la braise
Pour habiller ses soupirs d'une mystérieuse fumée grise
Pour dire quelque chose je lui demandais une cigarette
Avant que la conversation ne soit grise
Et sans dire un mot elle m'a tendu la sienne
Imaginez ma surprise
Puis elle a souri en me voyant ainsi embarrassé
Et quand j'ai posé ma bouche là où elle avait posé sa bouche
C'était un beau combat Ali gagnait par KO à la douzième reprise
Et elle était là immobile portant une robe légère comme la brise
De temps en temps
Elle entrouvrait ses lèvres rouges comme la braise
Pour habiller ses soupirs d'une mystérieuse fumée grise
Pour dire quelque chose je lui demandais une cigarette
Avant que la conversation ne soit grise
Et sans dire un mot elle m'a tendu la sienne
Imaginez ma surprise
Puis elle a souri en me voyant ainsi embarrassé
Et quand j'ai posé ma bouche là où elle avait posé sa bouche
J'ai eu l'impression de l'embrasser
Puis elle s'est évaporée elle et ses lèvres adorées
Dans le nocturne Harlem à l'heure où le soleil se lève à Gorée
Je garde en mémoire le souvenir de ce sourire
Qui a parfumé ma première cigarette
Et qui a su rendre cet instant magique
Même si l'issue reste tragique
Je suis tombé dans le piège du marchand de cendres
Depuis ma dépendance et moi on marche ensemble
Mais pour m'en sortir je me suis promis d’œuvrer
J'arrête de fumer le jour où je recroise ma belle inconnue
Et qu'elle m'embrasse pour de vrai
Puis elle s'est évaporée elle et ses lèvres adorées
Dans le nocturne Harlem à l'heure où le soleil se lève à Gorée
Je garde en mémoire le souvenir de ce sourire
Qui a parfumé ma première cigarette
Et qui a su rendre cet instant magique
Même si l'issue reste tragique
Je suis tombé dans le piège du marchand de cendres
Depuis ma dépendance et moi on marche ensemble
Mais pour m'en sortir je me suis promis d’œuvrer
J'arrête de fumer le jour où je recroise ma belle inconnue
Et qu'elle m'embrasse pour de vrai
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