Paroles de la chanson N par Sparga

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Paroles de la chanson N par Sparga

Jsuis l'docteur Raoult face à Bourdin
Quand ils ouvrent la bouche j'deviens sourdingue
Que des feuilles à rouler pas de seringues
Que des flics adoubés par l'état policier
Que des fils à papa et des parasites
Élevé par la 'ziq et le cannabis
Dans un paradis artificiel...
La mort m'appelle mais j'suis parti pisser
S'teuplait parle-pas tu connais pas ma ive, tu connais quoi d'la vie et d'ses tracas ?
J'ves-qui la ville et ses traquеnards
Ses p'tits apparts et ses boulеvards
Ces p'tites nanas au gros boulard
Nique HEC j'suis a Poudlard
J'suis pas au bar j'suis au fumoir
Le futur est rose mais le présent est noir
Le soir dans les squares j'écris des proses et je crie mon désespoir

Les leçons d'mes échecs nourrissent mes victoires
La p'tite voix dans ma tête me dis méfis toi d'elle
Du haut d'ma citadelle j'contemple mes histoires et tous ces râteaux à la pelle

1'10
Plus jamais j'tafferais pour un patron
Ni chanterais l'hymne de la nation
Le SMIC c'est de l'exploitation
Partir brûler toutes les plantations est mon plan d'action
Ça y est j'suis un grand garçon
J'ai fini d'suer comme un canasson
Paris c'est l'île de la tentation
J'parie qu'ce titre va faire sensation
1'26
Trop déter pour-finir prolétaire
Mais j'aime trop les ters pour être trop déter...
..miné par la pyramide et son plafond d'verre
J'vis ma vie de p'tit garçon frêle qui distille des tas d'conseils
Ouai l'état de l'Etat m'consterne
On avale des tazs on se tape des timpes et on croit qu'on s'aime
Consommer consommer consommer
Consommer consommer consommer
Se gaver jusqu'à la satitié
C'est le diktat de la société
S'en évader ; ma priorité
En Sibérie ou dans les Pyrénées
Je n‘veux que la paix comme Irénée
Jamais rassasié, toujours affamé
On veux, consommer consommer consommer
Consommer consommer consommer
Passer nos vie a amasser puis dépenser du blé

Ça-y-est ça a assez duré
Jeunesse mal-éduquée obsédée par l'idée d'taper du pied
Libérons-nous de nos préjugés
Ou nous périrons tous de vanité
Déconfinez votre cervelet
Le poing levé, pas l'échine courbée
De joints sevrés et d'vos chaînes coupées
2'17
Ecoeuré d'canabis, ouai mon cœur n'est qu'un abysse
Quand mes peurs me paralysent, les médocs me canalisent
La psy me psychanalyse
Ouai, pourquoi ça m'arrive ? Ces questionnements maladifs
Quand je prends des calmants ça m'attriste mais moi je préfère le cannabis
Ça-y-est j'en ai assez d'tiser de ces soirées aseptisées

La débilité c'est d'la paresse, l'humilité c'est la sagesse
J'aime, l'humidité de ses caresses
Sa timidité et sa tendresse de tigresse
J'mets ma tristesse dans l'OCB quand j'crie ma détresse bah faut m'aider
De ces petites fesses j'suis obsédé
Je la déteste, elle me dé-stress
J'la tire par les tresses j'la fait crier
Des goûts de luxe et de princesse, elle voulait qu'j'la fasse rêver
Mais d'sa bassesse j'suis fatigué
Elle m'a mis, dans de beaux draps satinés
J'voulais l'emmener aux Canaris, dans mes gros bras toute la matinée
Voir ses beaux yeux scintiller dans le noir

J'ai tout donné mais ce n'est pas assez
Mon cœur asséché comme un raisin sec
Il a ses raisons que ma raison sait mais qu'elle ignore
Des tords partagés des reproches assénés
Comment vivre sans elle et son p'tit corps ?
J'pensais qu'notre amour était immortel, une évidence même, était écrit dans l'ciel
Mais les roses ont fané, sont devenues des chrysanthèmes
J'me pose sans arrêt, des questions existentielles
Mon cerveau hanté par l'image de ces p'tites jambes frêles
J'voulais une histoire d'amour j'ai eu qu'un nid d'emmerdes
La sempiternelle rengaine des femmes indécises
C'est tant pis pour elle j'la laisse avec ses fables incisives
Ma peine n'est pas éternelle, j'remontrais la pente, tel Sisyphe

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