Paroles de la chanson La Lettre Du Gabier par Théodore Botrel
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Paroles de la chanson La Lettre Du Gabier par Théodore Botrel
Hier matin, notre commandant
Nous a dit que le bâtiment
S'en allait partir à la guerre.
Par la présente, votre fieu
S'en vient vous dire son adieu, bonne grand-mère !
J'aurais bien voulu, 'core un coup
Mettre mes bras à votre cou,
Tout comme au temps de votre enfance ;
Mais, l'un et l'autre, oublions pas
Qu'à présent votre petit gars est à la France !
Les camarades du pays
À leurs parents, à leurs amis,
Nous a dit que le bâtiment
S'en allait partir à la guerre.
Par la présente, votre fieu
S'en vient vous dire son adieu, bonne grand-mère !
J'aurais bien voulu, 'core un coup
Mettre mes bras à votre cou,
Tout comme au temps de votre enfance ;
Mais, l'un et l'autre, oublions pas
Qu'à présent votre petit gars est à la France !
Les camarades du pays
À leurs parents, à leurs amis,
Font aussi leurs adieux, bien vite,
Espérant que la lettre-ci
Vous trouvera vaillants, ainsi qu'elle nous quitte.
Paraît qu'on va voir les Chinois
J'espère bien qu'avant six mois
Ils seront battus par les nôtres...
Si l'on débarque, faudra voir
Je saurai faire mon devoir
Comme les autres
Je veux être le mieux noté
Pour m'en revenir breveté
Peut-être même quartier-maître !
Avec mes galons frais cousus...
Je rirais si vous n'alliez plus me reconnaître
Espérant que la lettre-ci
Vous trouvera vaillants, ainsi qu'elle nous quitte.
Paraît qu'on va voir les Chinois
J'espère bien qu'avant six mois
Ils seront battus par les nôtres...
Si l'on débarque, faudra voir
Je saurai faire mon devoir
Comme les autres
Je veux être le mieux noté
Pour m'en revenir breveté
Peut-être même quartier-maître !
Avec mes galons frais cousus...
Je rirais si vous n'alliez plus me reconnaître
Si je meurs - dame ! faut tout prévoir
Vous prierez pour moi, chaque soir,
Madame la Vierge Marie :
Dites-vous, dans votre chagrin,
que je suis mort en bon marin, pour la Patrie !
Voici qu'on sonne le départ !...
Embrassez, tout doux, de ma part,
Celle à qui chaque jour, je pense,
Qu'elle me conserve son cœur ;
Il sera, si je suis vainqueur, ma récompense.
Adieu, pour de bon, cette fois
D'autant que vraiment je ne vois
Plus rien autre chose à vous mettre...
Votre Yvon, élève gabier
Qui s'en finir de vous aimer
Finit sa lettre !
Vous prierez pour moi, chaque soir,
Madame la Vierge Marie :
Dites-vous, dans votre chagrin,
que je suis mort en bon marin, pour la Patrie !
Voici qu'on sonne le départ !...
Embrassez, tout doux, de ma part,
Celle à qui chaque jour, je pense,
Qu'elle me conserve son cœur ;
Il sera, si je suis vainqueur, ma récompense.
Adieu, pour de bon, cette fois
D'autant que vraiment je ne vois
Plus rien autre chose à vous mettre...
Votre Yvon, élève gabier
Qui s'en finir de vous aimer
Finit sa lettre !
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