Paroles de la chanson Les zombies du cimetière par Thomas Fersen

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Paroles de la chanson Les zombies du cimetière par Thomas Fersen

La lune était si pleine
Que le coq a chanté
J'avais les jambes en laine
Les yeux exorbités

Par la vue de cinq noctambules
Qui avançaient les bras tendus
À la façon des somnambules
Quatre noyés et un pendu

C'était les zombies du cimetière
Ils ne retrouvaient pas leurs trous
Alors j'ai claqué la portière
Je suis parti sur les chapeaux de roues

La lune était si pleine
Que le coq a chanté
J'avais les jambes en laine
Car en réalité

C'était bizarre dans ma voiture
Ça me donne encore des frissons
Je trouvais que ça sentait la friture
Je trouvais que ça sentait le poisson

C'était les zombies du cimetière
Ils ne retrouvaient pas leurs trous
Assis sur ma banquette arrière
C'est ça qui sentait le mérou

Avec la tête comme une pomme cuite
Pareil à des bébés furieux
Quand ils veulent le biberon tout de suite
Ou quand c'est l'heure qu'ils aillent au pieu

Bref, il valait mieux que je me taille
Ils marchaient comme des automates
Dégoulinant de sauce tomate
Sapés comme des épouvantails

C'était les zombies du cimetière
Ils ne retrouvaient pas leurs trous
J'ai couru sans regarder derrière
Chez moi j'ai tiré le verrou

La lune était si pleine
Que le coq a chanté
J'avais les jambes en laine
Mon coeur s'est arrêté

Dans le salon y avait du monde
Du monde qui s'était parfumé
Avec une eau de cologne immonde
La télé était allumée

C'était les zombies du cimetière
Qui ne retrouvaient pas leurs trous
Qui regardaient sur la première
De la fortune, tourner la roue

Tourner la roue de la fortune
Les yeux comme des boules de loto
Pour prendre un maximum de thune
Et pas se tuer au boulot

Seulement le million c'est moi qui le touche
Je vois sortir les numéros
Je les ai embrassé sur la bouche
Et j'ai filé au petit trot

Voilà l'histoire de ces défunts
Quatre noyés et un pendu
Noyés, pendu et mort de faim
Qui avançaient les bras tendus

La lune était si pleine
Que le coq a chanté
Ces pauvres âmes en peine
Ces pauvres regrettés

Ces pauvres vieilles loques
N'ayant rien à becter
Ils ont plumés le coq
Et on ne l'entend plus chanter

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