Paroles de la chanson De L'autre Cote par Toan
Chanson manquante pour "Toan" ? Proposer les paroles
Proposer une correction des paroles de "De L'autre Cote"
Proposer une correction des paroles de "De L'autre Cote"
Paroles de la chanson De L'autre Cote par Toan
Au bord de la mer vivait une vieille dame, elle s’appelait Marguerite
Esseulée chez elle à l’affût d’une petite visite
Sur le mur il y avait une cigale en céramique un peu désuète
Qui chantait quand on passait devant sa fenêtre
Au moindre bruit Margot se levait, le front plissé à l’œil de bœuf
Puis se rasseyait déçue dans son fauteuil encore trop neuf
Elle regardait la jetée, elle comptait les voiliers passer
C’était sa façon à elle de voir le sablier filer
Sur le mur de sa chambre attendait une photo jaunie
Esseulée chez elle à l’affût d’une petite visite
Sur le mur il y avait une cigale en céramique un peu désuète
Qui chantait quand on passait devant sa fenêtre
Au moindre bruit Margot se levait, le front plissé à l’œil de bœuf
Puis se rasseyait déçue dans son fauteuil encore trop neuf
Elle regardait la jetée, elle comptait les voiliers passer
C’était sa façon à elle de voir le sablier filer
Sur le mur de sa chambre attendait une photo jaunie
Une grande tablée réunissant la famille et les amis
Margot, elle, n’était pas sur la photo
C’était leur dernière soirée avec Gégé son caballero
Ce soir là les musiciens fêtaient la fin des vendanges
Margot ferme les yeux, elle se perd dans ses songes
Et si la vie était plus belle de l’autre côté ?
Assise sur son lit, elle saisit le cadre et commence à entendre
La valse endiablée du petit bal de septembre
En regardant d’un peu plus près, elle voit le cliché en mouvement
Margot, elle, n’était pas sur la photo
C’était leur dernière soirée avec Gégé son caballero
Ce soir là les musiciens fêtaient la fin des vendanges
Margot ferme les yeux, elle se perd dans ses songes
Et si la vie était plus belle de l’autre côté ?
Assise sur son lit, elle saisit le cadre et commence à entendre
La valse endiablée du petit bal de septembre
En regardant d’un peu plus près, elle voit le cliché en mouvement
Et elle décide de se laisser porter par l’envoûtement
L’appartement de la Margot se transforme en garrigue
Effluves de romarin, elle s’enivre elle divague
Gégé la prend par la main et lui serre doucement la taille
La voila tournoyante, heureuse, en serrant son châle
Gégé lui dit qu’il l’aime c’est un écho dans son souffle
Elle n’a plus la sensation de sa peau sur le sable
Ses pieds ne le toucheront plus jamais de la même façon
Le temps s’arrête dans ce tourbillon
Essoufflée, Margot dit alors à Gégé
Je veux me reposer me sauver
L’appartement de la Margot se transforme en garrigue
Effluves de romarin, elle s’enivre elle divague
Gégé la prend par la main et lui serre doucement la taille
La voila tournoyante, heureuse, en serrant son châle
Gégé lui dit qu’il l’aime c’est un écho dans son souffle
Elle n’a plus la sensation de sa peau sur le sable
Ses pieds ne le toucheront plus jamais de la même façon
Le temps s’arrête dans ce tourbillon
Essoufflée, Margot dit alors à Gégé
Je veux me reposer me sauver
Me lover sur un lit de bleuets
Et le couple s’endormit là sous l’ombre d’un olivier
Quelques mois plus tard quand les voisins s’aperçurent de l’absence de Marguerite
Ils allèrent dans son appartement et là, sur le lit, était posée cette photo a peine jaunie. La grande tablée n’avait pas bougé, les musiciens non plus.
Mais sous un olivier, assoupi, reposait un couple que personne n’avait jamais vu
Et le couple s’endormit là sous l’ombre d’un olivier
Quelques mois plus tard quand les voisins s’aperçurent de l’absence de Marguerite
Ils allèrent dans son appartement et là, sur le lit, était posée cette photo a peine jaunie. La grande tablée n’avait pas bougé, les musiciens non plus.
Mais sous un olivier, assoupi, reposait un couple que personne n’avait jamais vu
Paroles.net dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la Société des Editeurs et Auteurs de Musique (SEAM)