Paroles de la chanson La Femme De L'arabe par Toan
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Paroles de la chanson La Femme De L'arabe par Toan
Leur amour est né dans les sixties dans un village français
Où être un couple mixte, valait mieux ne pas y penser
Elle l’avait choisi pour l’arrogance de ses boucles brunes
Et lui, parce qu’elle était douce comme la lune
Il avait blanchi son prénom et les gens l’appelaient Jacques
Mais dans le bourg c’était le bougne ou le boucaque
Il coiffait les injures en répondant par un sourire
Et si ca s’échaudait il était dernier à courir
Où être un couple mixte, valait mieux ne pas y penser
Elle l’avait choisi pour l’arrogance de ses boucles brunes
Et lui, parce qu’elle était douce comme la lune
Il avait blanchi son prénom et les gens l’appelaient Jacques
Mais dans le bourg c’était le bougne ou le boucaque
Il coiffait les injures en répondant par un sourire
Et si ca s’échaudait il était dernier à courir
Il s’était mis au rugby pour mieux s’assimiler
Et pour leurs coller deux trois marrons discrets sous la mêlée
Mais un jour de beau temps Jacques est tombé sur la pelouse
Un mauvais coup pendant le match, couronne de roses rouges
On l’appelait la femme de l’arabe
L’espagnole « caminant » sur les cantons arides
Elle l’aimait comme la mer aime la rade
L’arabe. Son éventail balayait les commérages
Elle serre son nom contre elle comme un talisman kabyle
Elle a fleuri son souvenir même les jours de grêle
Et pour leurs coller deux trois marrons discrets sous la mêlée
Mais un jour de beau temps Jacques est tombé sur la pelouse
Un mauvais coup pendant le match, couronne de roses rouges
On l’appelait la femme de l’arabe
L’espagnole « caminant » sur les cantons arides
Elle l’aimait comme la mer aime la rade
L’arabe. Son éventail balayait les commérages
Elle serre son nom contre elle comme un talisman kabyle
Elle a fleuri son souvenir même les jours de grêle
Son linge de lit était brodé de ses initiales
Elle pouvait rêver contre lui et prolonger leur idylle
Une de ces personnes discrètes pour qui vivre, c’est donner
Gardant sa peine dans sa poche, comme un mouchoir replié
Elle m’a gardé, m’a élevé, elle était ma deuxième maman
Se dédier aux enfants des autres c’était son tempérament
Les éclats de rire dans le jardin, les poches tachées de cerise
L’amertume des amandes a l’âge des premières bêtises
Elle a veillé sur lui, j’aime à penser qu’il veille sur elle
Au fait son prénom n’était pas Jacques… Il s’appelait Mohamed
Elle pouvait rêver contre lui et prolonger leur idylle
Une de ces personnes discrètes pour qui vivre, c’est donner
Gardant sa peine dans sa poche, comme un mouchoir replié
Elle m’a gardé, m’a élevé, elle était ma deuxième maman
Se dédier aux enfants des autres c’était son tempérament
Les éclats de rire dans le jardin, les poches tachées de cerise
L’amertume des amandes a l’âge des premières bêtises
Elle a veillé sur lui, j’aime à penser qu’il veille sur elle
Au fait son prénom n’était pas Jacques… Il s’appelait Mohamed
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