Paroles de la chanson Finir Contre Toi par Valérian Renault
Auteurs: Valerian Renault
Compositeurs: Valerian Renault
Editeurs: Abacaba,Mdls
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Paroles de la chanson Finir Contre Toi par Valérian Renault
Quand je serai fini, je veux être abimé, détruit,
Totalement rincé par les courants des vies
Qui m’auront amené ici, au port,
Devant la grande mer.
Je veux vieillir à mort et puis finir à terre
Si frêle et cacochyme,
Qu’une brise légère me brise l’échine
Je veux finir en ruine
Comme un vieux monument croulant de décadence
M’être cassé les dents à trip folles danses
Et ne pas les pleurer
Je veux porter fièrement toutes mes cicatrices,
Les ravages du temps, de l’amour et du vice
Comme autant de médailles, de galons mérités
A la sueur de mon front sur le champs de bataille
Totalement rincé par les courants des vies
Qui m’auront amené ici, au port,
Devant la grande mer.
Je veux vieillir à mort et puis finir à terre
Si frêle et cacochyme,
Qu’une brise légère me brise l’échine
Je veux finir en ruine
Comme un vieux monument croulant de décadence
M’être cassé les dents à trip folles danses
Et ne pas les pleurer
Je veux porter fièrement toutes mes cicatrices,
Les ravages du temps, de l’amour et du vice
Comme autant de médailles, de galons mérités
A la sueur de mon front sur le champs de bataille
Je me veux feu de paille et brûler sans compter jusqu’à ma dernière fête
Je veux finir bête
Complètement débile
Ne plus voir un neurone en ma tête sénile
Et puis que des morveux, de jeunes cons me disent
Que de la matière grise je n’ai que mes cheveux
Je finirai heureux !
Je passerai mes nuits à contempler mes mains,
A sentir la douleur dans chacun de mes doigts
Qui, d’avoir trop servi, se raidiront enfin
M’évoquant les raideurs joyeuses d’autrefois.
Mais je serai de bois
Sec et mort.
Car je veux qu’en mon corps, alors,
Plus rien ne marche.
Qu’en un dernier effort, sur la dernière marche,
Je veux finir bête
Complètement débile
Ne plus voir un neurone en ma tête sénile
Et puis que des morveux, de jeunes cons me disent
Que de la matière grise je n’ai que mes cheveux
Je finirai heureux !
Je passerai mes nuits à contempler mes mains,
A sentir la douleur dans chacun de mes doigts
Qui, d’avoir trop servi, se raidiront enfin
M’évoquant les raideurs joyeuses d’autrefois.
Mais je serai de bois
Sec et mort.
Car je veux qu’en mon corps, alors,
Plus rien ne marche.
Qu’en un dernier effort, sur la dernière marche,
Je m’étale vaincu mais heureux de savoir
Que si je ne vis plus,
C’est de ne plus pouvoir.
Car, tant que je pourrai choisir,
Je resterai sur le rebord
Je n’aurai pas peur de la mort, non,
Mais sans doute, un peu, de mourir.
Alors à l’heure pénultième,
Si je ne suis pas sourd,
Que bombardes et tambours
Dans un grand requiem
Achèvent mes oreilles.
Et si je vois encore,
J’irai dire au soleil
Que c’est moi le plus fort !
Mon regard dans le sien
Pour qu’il baisse les yeux
Ou qu’il baise les miens,
Que si je ne vis plus,
C’est de ne plus pouvoir.
Car, tant que je pourrai choisir,
Je resterai sur le rebord
Je n’aurai pas peur de la mort, non,
Mais sans doute, un peu, de mourir.
Alors à l’heure pénultième,
Si je ne suis pas sourd,
Que bombardes et tambours
Dans un grand requiem
Achèvent mes oreilles.
Et si je vois encore,
J’irai dire au soleil
Que c’est moi le plus fort !
Mon regard dans le sien
Pour qu’il baisse les yeux
Ou qu’il baise les miens,
Pourvu que dans le feu
Il ne reste plus rien
Au moment des adieux.
Je veux finir vieux !
Il ne reste plus rien
Au moment des adieux.
Je veux finir vieux !
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