Paroles de la chanson Avenue Martin Luther King par Vicelow
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Paroles de la chanson Avenue Martin Luther King par Vicelow
[Refrain]
Ouvrez la porte, je suis enfermé, j'ai pris perpét'
Ma couleur apporte ma perte
Être black en France, y'a p't-être pire
Mais j'en ai marre de palper la haine, ce pays ne m'inspire plus
Ici je suis le singe qui pue
Le noir sent fort quand il a chaud, faites en sorte qu'il ne transpire plus
Moi aussi je ne respire plus
Ce soir je marche, je titube, ça sent la mort, les regards qui tuent
[Couplet]
Ouvrez la porte, je suis enfermé, j'ai pris perpét'
Ma couleur apporte ma perte
Être black en France, y'a p't-être pire
Mais j'en ai marre de palper la haine, ce pays ne m'inspire plus
Ici je suis le singe qui pue
Le noir sent fort quand il a chaud, faites en sorte qu'il ne transpire plus
Moi aussi je ne respire plus
Ce soir je marche, je titube, ça sent la mort, les regards qui tuent
[Couplet]
Putain merde je suis mal à l' aise
C'est quoi qui cloche, comme CloClo j'me sens mal aimé
A droite le fouet, à gauche la laisse
Maman patrie rend fou ma tribu, trop de mots qui blessent
Tu réalises qu'on va droit au casse-pipe
Réalise mes films non j'évite les castings
On gère pas les causes à la racine mais plutôt à l'arrache
C'est chacun pour sa peau, hélas chacun sa cible
J'ai besoin d'un bol d air
Mais les rues sont grises Avenue Voltaire
Je me dirige Avenue Martin Luther
J'entends des cris de noir panthères
J'avance le cœur serré
J'ai les nerfs, chaque pas déterre les âmes enfouies de mes pairs
C'est quoi qui cloche, comme CloClo j'me sens mal aimé
A droite le fouet, à gauche la laisse
Maman patrie rend fou ma tribu, trop de mots qui blessent
Tu réalises qu'on va droit au casse-pipe
Réalise mes films non j'évite les castings
On gère pas les causes à la racine mais plutôt à l'arrache
C'est chacun pour sa peau, hélas chacun sa cible
J'ai besoin d'un bol d air
Mais les rues sont grises Avenue Voltaire
Je me dirige Avenue Martin Luther
J'entends des cris de noir panthères
J'avance le cœur serré
J'ai les nerfs, chaque pas déterre les âmes enfouies de mes pairs
Des idées perverses m'envahissent
Car pères, mères, fils ont péris dans cette guerre et ont presque dit merci
Ont perdu leur Terre-Mère
Bouffent et digèrent dans les griffes de l'adversaire
Foutent leur vie en l'air à chercher leur valeur
Marre de fuir le malheur
Je fais face le poing en l'air
Ouais, ouais j'ai fier allure
Au sein du bas peuple peut être qu'on marche pas tous ensemble
Mais ça sera prendra tout son sens quand le pays se noiera dans son sang
Dans ces cendres la flamme tricolore se couchera
On ne louchera plus sur des hommes sombres de peau
Putain fuck, je divague
Car pères, mères, fils ont péris dans cette guerre et ont presque dit merci
Ont perdu leur Terre-Mère
Bouffent et digèrent dans les griffes de l'adversaire
Foutent leur vie en l'air à chercher leur valeur
Marre de fuir le malheur
Je fais face le poing en l'air
Ouais, ouais j'ai fier allure
Au sein du bas peuple peut être qu'on marche pas tous ensemble
Mais ça sera prendra tout son sens quand le pays se noiera dans son sang
Dans ces cendres la flamme tricolore se couchera
On ne louchera plus sur des hommes sombres de peau
Putain fuck, je divague
Je vois que mes pensées zigzaguent
La haine plane, est aux aguets
Je veux guérir de ma colère
Enterrer la hache de guerre
Jeter en l'air, j'veux atterrir
Ressentir ma terre mère avant de périr
Commence donc par reconnaitre tes tords
Il est jamais trop tard dans ce bordel ça remettra un peu d'ordre
Entre Lomé et Pointe-à-Pitre, tel est le titre du livre
J'ai du mal à lire, bloquer au même chapitre
Depuis des lustres, faites, faites qu'on me délivre
Car je veux trouver la paix pour mes mômes
Blessé car j'ai eu la peau troué par des mots sales
Métissés, mes petits ne portent pas le même dossard
La haine plane, est aux aguets
Je veux guérir de ma colère
Enterrer la hache de guerre
Jeter en l'air, j'veux atterrir
Ressentir ma terre mère avant de périr
Commence donc par reconnaitre tes tords
Il est jamais trop tard dans ce bordel ça remettra un peu d'ordre
Entre Lomé et Pointe-à-Pitre, tel est le titre du livre
J'ai du mal à lire, bloquer au même chapitre
Depuis des lustres, faites, faites qu'on me délivre
Car je veux trouver la paix pour mes mômes
Blessé car j'ai eu la peau troué par des mots sales
Métissés, mes petits ne portent pas le même dossard
Mais promis pour eux non je ne crierais pas aux armes
Ouvrez la porte, je suis enfermé, j'ai pris perpét'
Ma couleur apporte ma perte
Être black en France, y'a p't-être pire
Mais j'en ai marre de palper la haine, ce pays ne m'inspire plus
Ici je suis le singe qui pue
Le noir sent fort quand il a chaud, faites en sorte qu'il ne transpire plus
Moi aussi je ne respire plus
Ce soir je marche, je titube, ça sent la mort, les regards qui tuent
Ouvrez la porte, je suis enfermé, j'ai pris perpét'
Ma couleur apporte ma perte
Être black en France, y'a p't-être pire
Mais j'en ai marre de palper la haine, ce pays ne m'inspire plus
Ici je suis le singe qui pue
Le noir sent fort quand il a chaud, faites en sorte qu'il ne transpire plus
Moi aussi je ne respire plus
Ce soir je marche, je titube, ça sent la mort, les regards qui tuent
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