Paroles de la chanson Merci pour la douleur par Wallace Cleaver
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Paroles de la chanson Merci pour la douleur par Wallace Cleaver
Depuis enfant, j'ai pas compris souvent
À chaque balade, à chaque coin d'rue, j'ai calculé l'prix du temps, au point qu'c't'enfoiré il m'en a pris, du temps
Du coup, maintenant, j'vois plus l'amour dans un grain d'sable, j'le croise dans des tous p'tits mouvements
Dans des phares de voitures, dans un battement d'cils, dans la fumée s'élevant d'un café bien noir, sec, chaud, brûlant, sans sucre, s'il vous plait
Et chez moi, les gens ils pleurent pas, ils disent : "C'est la poussière", si y a des écoulements, j'les crois pas
Les gens ont l'air de s'aimer pourtant, j'les crois pas
À chaque balade, à chaque coin d'rue, j'ai calculé l'prix du temps, au point qu'c't'enfoiré il m'en a pris, du temps
Du coup, maintenant, j'vois plus l'amour dans un grain d'sable, j'le croise dans des tous p'tits mouvements
Dans des phares de voitures, dans un battement d'cils, dans la fumée s'élevant d'un café bien noir, sec, chaud, brûlant, sans sucre, s'il vous plait
Et chez moi, les gens ils pleurent pas, ils disent : "C'est la poussière", si y a des écoulements, j'les crois pas
Les gens ont l'air de s'aimer pourtant, j'les crois pas
Trouve-moi dans l'fin fond en train d'faire danser les braises
Et on s'emmerde tellement, j'crois même l'ennui s'ennuie
Et j'pense qu'à chercher c'qui finira mon texte
Regarde mes yeux quand on vit, regarde mon cœur quand on baise
Dimanche, dix heures, j'me bats déjà avec le Soleil et il m'met l'rouge aux joues
Moi, enfant, j'rêvais tout beaucoup, qui serait l'premier à voir c'qu'il y avait tout au bout ?
Et papa il m'disait : "Il faut prendre du recul"
À neuf ans, j'ai tiré avec un des fusils d'l'armoire et j'en ai pris tôt du recul
J'ai fini à un mètre derrière, sur l'cul, ouais, j'en ai pris trop du recul
Oui, c'est comme ça ici
La réalité a fait pousser l'blé, la réalité a fait bouffer les hommes
Et on s'emmerde tellement, j'crois même l'ennui s'ennuie
Et j'pense qu'à chercher c'qui finira mon texte
Regarde mes yeux quand on vit, regarde mon cœur quand on baise
Dimanche, dix heures, j'me bats déjà avec le Soleil et il m'met l'rouge aux joues
Moi, enfant, j'rêvais tout beaucoup, qui serait l'premier à voir c'qu'il y avait tout au bout ?
Et papa il m'disait : "Il faut prendre du recul"
À neuf ans, j'ai tiré avec un des fusils d'l'armoire et j'en ai pris tôt du recul
J'ai fini à un mètre derrière, sur l'cul, ouais, j'en ai pris trop du recul
Oui, c'est comme ça ici
La réalité a fait pousser l'blé, la réalité a fait bouffer les hommes
La réalité, elle a un drapeau, elle vient en titubant, elle attend juste un coup d'téléphone, mais y a pas d'réseau
Donc on squatte les rues, les champs, les arrêts d'car
J'étudie les pavés d'la ferme de mon grand-père, l'odeur d'la haie d'framboises entre l'prix du silence et l'bruit des moto-cross
Sept heures vingt-cinq, mercredi quinze juin et j'suis encore déçu
Et l'pire, c'est qu'ça m'étonne même plus
Elle m'dit : "Oui mais, oui mais", un truc où j'dois capter l'rébus
Merci pour la douleur, merci pour les couleurs, merci pour la douceur et de rien pour tout
J'avais comme un pic donc c'que j'ai fait, c'est que j'ai pris l'Soleil avec lequel j'me suis battu juste avant et j'l'ai serré tellement fort contre ma poitrine que la nuit elle est tombée
Donc on squatte les rues, les champs, les arrêts d'car
J'étudie les pavés d'la ferme de mon grand-père, l'odeur d'la haie d'framboises entre l'prix du silence et l'bruit des moto-cross
Sept heures vingt-cinq, mercredi quinze juin et j'suis encore déçu
Et l'pire, c'est qu'ça m'étonne même plus
Elle m'dit : "Oui mais, oui mais", un truc où j'dois capter l'rébus
Merci pour la douleur, merci pour les couleurs, merci pour la douceur et de rien pour tout
J'avais comme un pic donc c'que j'ai fait, c'est que j'ai pris l'Soleil avec lequel j'me suis battu juste avant et j'l'ai serré tellement fort contre ma poitrine que la nuit elle est tombée
Et j'me suis dit : "Merde, j'l'ai éteint", comme une pauvre cigarette, mais là, on parle du Soleil frérot, c'est pas rien
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